Toussaint 2004 - "Qui nous fera voir le bonheur ?"

Quelle que soit votre religion, que vous soyez croyants ou incroyants, sachez qu’à Paris vous pouvez compter sur notre amitié car nous sommes disciples du Christ.

Pendant huit jours, jusqu’au 1er novembre, dans chaque église, un Cahier est déposé où vous pouvez écrire les noms de ceux - vivants ou morts - pour qui nous nous engageons à prier.

En effet, la fête de la Toussaint invite chacun à raviver le souvenir des morts ; c’est un moment d’arrêt et peut-être de réflexion teintée de nostalgie. Chrétiens, le 1er novembre, nous fêtons tous les saints, connus et inconnus. Voilà pourquoi, nous voulons partager avec vous notre espérance. Dans les pages qui suivent, vous trouverez un grand nombre de propositions ; elles permettront à tous ceux qui s’interrogent sur la vie et le bonheur de se rencontrer dans le respect mutuel.

Car nous croyons au Bonheur, bonheur qui n’est pas un rêve illusoire. Le secret de ce Bonheur nous est confié, à nous chrétiens, par ces paroles de l’Évangile qui seront proclamées dans toutes les églises ce lundi de la Toussaint :

« Heureux les pauvres de cœur ; le Royaume des cieux est à eux !
Heureux les doux ; ils obtiendront la terre promise.
Heureux ceux qui pleurent ; ils seront consolés.
Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice ; ils seront rassasiés.
Heureux les miséricordieux ; ils obtiendront miséricorde.
Heureux les cœurs purs ; ils verront Dieu.
Heureux les artisans de paix ; ils seront appelés fils de Dieu.
Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice ; le Royaume des cieux est à eux.
Heureux serez-vous si l’on vous insulte, si l’on vous persécute et si l’on dit faussement toute sorte de mal contre vous à cause de moi.
Réjouissez-vous, soyez dans l’allégresse, car votre récompense sera grande dans les cieux » (Matthieu 5, 3-12).

Que ces phrases provocantes rendent plus forts en chacun de vous le goût et l’espérance du bonheur.

+ Jean-Marie cardinal Lustiger
Archevêque de Paris